Il y a 25 ans, le 29 août 1997, le Club Dorothée fermait ses portes. Un anniversaire que nous n’avons pas particulièrement envie de célébrer.

Lancé le 2 septembre 1987, le Club Dorothée a marqué toute une génération. L’émission produite par AB Productions était présentée par la chanteuse Dorothée (âgée de 69 ans aujourd’hui), Jacky, Ariane, Corbier et Patrick Simpson-Hones.

L’émission destinée aux enfants, a contribué à populariser le phénomène des mangas japonais en France. En effet, l’émission diffusait des dessins animés dont Ken le survivant, Dragon Ball, Les Chevaliers du Zodiaque, Dragon Ball Z, Nicky Larson ou encore Sailor Moon. Des programmes qui ne plaisaient pas du tout à Ségolène Royal, député à l’époque. En effet, la femme politique avait fortement critiqué le Club Dorothée. Jugeant l’émission stupide et violente, non adaptée aux enfants en somme.

Les dernières minutes du Club Do

« Les gens qui nous critiquaient, notamment les journalistes de la presse branchée, n’avaient jamais vu le club Dorothée », avait rétorqué Jacky. Après avoir diverti des millions d’enfants pendant de 10 ans, l’émission a été interrompue le 29 août 1997. Soit il y a exactement 25 ans. « Ça a été un drame, on employait plus de 1 000 personnes », indiquait le producteur Jean-Luc Azoulay. Un drame aussi pour de nombreux enfants, très peinés par l’arrêt de l’émission.

Et pourtant, l’arrêt de l’émission n’est pas justifié par des mauvaises audiences. En effet, avant sa déprogrammation, le Club Dorothée enregistrait encore un très haut score avec 40% des parts d’audience.

De plus, pour répondre aux critiques de Ségolène Royal, Jean-Luc Azoulay avait consulté des psychologues. Afin de censurer les passages non adaptés aux enfants. « On voulait amuser les enfants, mais aussi les cultiver, leur faire découvrir le monde » regrette le producteur.

Même si aujourd’hui de nombreuses séquences ne passeraient plus à la télévision, les adeptes du Club Dorothée célèbrent avec nostalgie l’anniversaire de l’arrêt de l’émission culte.

L’article du Parisien de 1997