Le bilan du 2019-nCoV ne cesse de s’alourdir. En Chine, ce nouveau coronavirus a déjà infecté plus de 20 000 personnes, et provoqué 425 morts. Alors, pour se protéger de l’épidémie, de nombreux citoyens chinois se parent de masques.
Problème : produit est en pénurie. Certains ont donc décidé de fabriquer artisanalement leur propre protection. Avec des résultats parfois surprenants.
Sacs plastiques, peau d’orange et… Soutien gorge
Il y a ceux qui portent un masque classique. Et puis il y a les autres, bien obligés d’improviser pour prévenir une contamination orale. Ainsi, certains font leurs courses intégralement recouverts de plastique. D’autres ont découpé des bouteilles d’eau pour les porter sur la tête, à la manière d’un scaphandre.
Si on peut à la rigueur imaginer les vertus protectrices du plastique issu de matériaux du quotidien, d’autres créations laissent très sceptique. Ainsi de ces hommes qui se servent de pièce de soutien gorge, ou de peaux d’orange.
Ironie du sort
La pénurie de masques ne se limite pas à la Chine. Elle frappe également les États-Unis, et l’Europe. En cause ? Une forte demande liée au coronavirus, bien sûr. Mais également un pépin au niveau de la production. En effet, la principale zone de fabrication des masques se situe… À Wuhan, soit la métropole considérée comme l’épicentre du virus dont les liens avec le monde ont été coupés.
Pour rappel, le port d’un masque de prévention sert exclusivement à éviter la propagation du virus lorsqu’on est soi-même contaminé. La seule mesure barrière indiquée par le ministère de la santé pour prévenir l’infection consiste à se laver fréquemment les mains.
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