Un musée présentant les aliments les plus répugnants du monde a ouvert en Suède à Malmö. Et certains mets français y sont présentés !

Âmes sensibles s’abstenir. Un musée intitulé Disgusting Food Musuem (traduit par musée de la Nourriture dégoûtante en français) a ouvert à Malmö en Suède. Les plats présentés sont réputés pour être les plus écœurants au monde. L’objectif de cette exposition est de mettre en lumière les différences culturelles à travers le monde afin d’inviter les personnes à remettre en question leur définition de ce qui est comestible ou non.

Et pour cause, les habitudes alimentaires sont très variables d’un pays à l’autre. Certains de nos mets emblématiques figurent même à la carte de ce menu dégoûtant. À l’instar du steak tartare, des escargots et du roquefort. Si pour l’instant vous n’êtes pas choqués, attendez de voir des testicules de taureaux, des vers dans un fromage, un cœur de cobra, un cochon d’Inde rôti, ou encore de la liqueur de glande anale de castor.

Les visiteurs pourront goûter certains aliments

Le musée a pensé à tout puisqu’il distribue des sacs à vomi à l’entrée. Une chose est sûre, après la visite de l’exposition, vous aurez certainement l’appétit coupé. Une bonne stratégie pour entamer un régime. D’autant plus que cette exposition va bientôt débarquer en France. En effet, l’expérience Disgusting Food Museum va passer par Nantes, avant de traverser l’Atlantique pour atterrir à Los Angeles.

Pour visiter ce musée des horreurs, il faudra débourser 17 euros par personne, et six euros par enfant. L’exposition présente 80 aliments. Les visiteurs auront la possibilité de sentir et même de goûter certains de ces aliments. 

« La fonction évolutive du dégoût est de nous aider à éviter les maladies et les aliments dangereux. Le dégoût est l’une des six émotions humaines fondamentales. Si l’émotion est universelle, les aliments que nous trouvons dégoûtants ne le sont pas. Changer nos idées de dégoût pourrait-il nous aider à adopter les aliments écologiquement durables du futur ? » peut-on lire sur le site internet de l’exposition.