A Swindon, une ville en Angleterre, un chef d’entreprise encourage ses employés à ne plus fumer. En effet, il offre 4 jours de vacances supplémentaires aux non-fumeurs. L’agence de recrutement KCJ Training and Employment Solutions a introduit le 2 janvier la politique d’indemnisation des salariés non-fumeurs, au lieu de pénaliser ceux qui le font. Le directeur général Don Bryden espère ainsi inciter ses employés à arrêter de fumer.

Et c’est le Japon qui a inspiré à Don Bryden cette initiative. En effet, certaines entreprises japonaises ont déjà appliqué cette politique. M. Bryden a calculé que si les fumeurs de son entreprise prennent trois pauses fumeurs de 10 minutes chaque jour de la semaine, cela représente plus de 16 jours par an. Il a donc décidé d’indemniser les non-fumeurs avec les quatre jours supplémentaires.

 « Ce n’est pas génial quand vous êtes assis à votre bureau et que les fumeurs peuvent se lever et faire une pause et vous êtes juste assis là. »

Une étude réalisée en 2014 par la British Heart Foundation a estimé que les pauses fumeurs coûtaient aux entreprises britanniques 8,4 milliards de livres sterling par an. Une perte de productivité quand les fumeurs disparaissaient pendant des pauses de 10 minutes quatre fois par jour.

M. Bryden a déclaré que la politique avait déjà été adoptée par les salariés de l’entreprise. Sur 11 employés, environ la moitié fument actuellement.

Les fumeurs coûtent cher aux entreprises

Depuis l’introduction de la politique, un employé a définitivement arrêté de fumer et deux autres essaient. La nouvelle politique stipule que si les employés cessent de fumer pendant un an, ils auront également droit aux quatre jours de vacances supplémentaires.

Cependant, les employés ont droit à une pause ininterrompue d’au moins 20 minutes pour six heures travaillées par jour. Mais les pauses plus longues comme une pause déjeuner ou les pauses fumeurs sont à la discrétion de l’employeur. Au Royaume-Uni, 16,5% des hommes (environ 3,9 millions de personnes) et 13% des femmes (environ 3,2 millions) sont des fumeurs.

Et si à l’époque, les gens pouvaient fumer à leur bureau, maintenant ils doivent sortir. Ce qui coûte cher aux entreprises et diminue la productivité des salariés.