Il y a trois jours, Ludo présentait sur Instagram une nouvelle oeuvre réalisée dans les rues de Paris. L’occasion pour nous de présenter l’un des streets artistes les plus singuliers du moment avec son style évocateur et provocant.
Ludovic Vernhet grandit à Paris et découvre l’univers du tag à l’adolescence. Très vite, il développe son propre univers : un écosystème inédit qui mêle organique réaliste et robotique futuriste. Le résultat est hybride, minutieux, et parfois monstrueux. Les collages de Ludo sont systématiquement représentés en noir et blanc accompagnés d’un vert acide dont Ludo souhaite déposer le copyright, à la manière du bleu d’Yves Klein.
Vert acide
Sans adopter une posture nécessairement militante, Ludo entend, par ses (très) grands formats et les thèmes abordés, interpeller les passants sur la place qu’occupe l’humain au sein de l’environnement. Les fleurs bioniques, mouches en masque à gaz, et crânes géants sont là pour nous rappeler avec force que nous faisons partie d’un tout que nous prétendons illégitimement contrôler.
Mais Ludo n’occupe pas l’espace public qu’avec ces collages muraux géants, il est également très connu pour réinterpréter les panneaux publicitaires de marques célèbres telles que Chanel, Calvin Klein, ou encore H&M. Une manière pour lui de signifier que les sociétés publicitaires n’ont pas à s’arroger le monopole de l’espace public, puisqu’il est le bien de tous. À quarante ans passés, Ludo propose toujours une oeuvre prolifique et soignée aux prises avec des débats de société particulièrement nécessaires. Alors forcément, on salue, et on en redemande. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.thisisludo.com