Objet culte de notre enfance, le scoubidou revient à la mode, mais pour la bonne cause. En effet, la vente de scoubidous servira à aider le peuple ukrainien.

Qui n’a pas passé des heures à tresser laborieusement un scoubidou ? Pour ensuite s’en servir de porte-clés ou même comme bracelet. Cet objet culte de notre enfance trouve son origine dans les années 50. À l’époque, les enfants s’amusaient à tresser des poils de balais. Son nom vient du mot escoba, qui signifie balai en espagnol.

Puis le mot scoubidou a été popularisé par la chanson de Sacha Distel en 1959. En effet, il chante qu’il « vend des pommes, des poires, et des scoubidoubi-ou ah ».

Puis, avec l’arrivée massive du plastique, le scoubidou prend une autre allure, plus colorée. La mode revient dans les années 80. On peut acheter des boudins déjà tressés, ou simplement des fils en plastique et les confectionner soi-même. La marque de bonbon Lutti va même en commercialiser.

Une initiative locale pour aider les Ukrainiens

Et aujourd’hui, les scoubidous reviennent mais pour une bonne cause. En effet, à Sainte-Suzanne-sur-Vire, une commune en Normandie, des jeunes ont eu l’idée de vendre des scoubidous pour venir en aide aux Ukrainiens. Ainsi, pour la somme de 1 euro, vous pouvez acheter un scoubidou au couleur de l’Ukraine. L’argent récolté sera reversé via l’Association des maires en France, pour aider la population en Ukraine.

« Le principal est de faire un petit objet aux couleurs de l’Ukraine que les gens peuvent porter tous les jours fièrement autour de leur clé, l’attacher à un sac… » a indiqué Margot.

Une belle initiative qui remet sur le devant de la scène un objet culte de notre enfance ! « Nous allons les vendre en mairie aux heures d’ouverture, faire un mot et une affiche dans l’école pour inciter les parents à donner et faire du porte à porte », a expliqué Florine.