Si vous êtes un/une habitué(e) d’Instagram, vous n’avez probablement pas échappé au mouvement « Make Instagram Instagram Again ».

Derrière ce mouvement, se cache la colère de Tati Bruening, une photographe de 21 ans. En effet, la jeune femme ne supportait plus les tentatives désespérées de Meta de copier TikTok. Et pour cause, dernièrement le groupe a perdu beaucoup d’utilisateurs Instagram au profit de TikTok.

Il essaye donc d’inverser la tendance en s’inspirant du réseau social chinois. Résultat, les formats vidéos en plein écran dits Reels sont mis en avant, ainsi que les publications « recommandées » d’utilisateurs inconnus. Les publications de nos amis passent donc souvent inaperçues, et cela en exaspère plus d’un.

« Instagram perdait sa touche personnelle, et il semblait irrespectueux qu’il laissait les créatifs de longue date – les utilisateurs qui avaient construit leur gagne-pain sur le réseau social – dans le pétrin pour les jeunes créateurs.  De plus, qui a besoin de deux TikToks ? Personne. »

Arrêter de copier TikTok

Ainsi, Tati Bruening a créé un mème appelant l’application à « Make Instagram Instagram Again ». Un mouvement fait par « frustration momentanée ».  Elle a également lancé une pétition sur Change.org pour faire passer le mot. La photographe compte actuellement 331 000 abonnés sur son compte Instagram @illumitati. Dans sa pétition, elle a appelé Instagram à restaurer son algorithme pour revenir en arrière lorsqu’il favorisait les photos.

Au moment de la publication, le mouvement « Make Instagram Instagram Again » a attiré plus de 280 000 signatures.

Auparavant, le chef d’Instagram, Adam Mosseri, avait doublé la refonte de type TikTok. Mais la rage croissante du public, (renforcée par la colère des Kardashian) a maintenant forcé Meta à revenir sur les changements.

Ainsi, jeudi dernier, le réseau social a confirmé qu’il suspendait les essais pour la refonte en plein écran et que les publications recommandées seraient temporairement réduites. Malgré le contrecoup, Adam Mosseri a déclaré qu’il était « content que nous ayons pris un risque ».  « Si nous n’échouons pas de temps en temps, nous ne pensons pas assez grand ou assez audacieux ».  

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