Papa de « Valérian et Laureline » », Jean-Claude Mézières est décédé à l’âge de 83 ans. Auteur et un acteur majeur de la bande dessinée, notamment par l’influence et le rôle de mentor qu’il exerça auprès de nombreux dessinateurs.

L’auteur de bande dessinée Jean-Claude Mézières est mort dans la nuit du samedi 22 au dimanche 23 janvier à l’âge de 83 ans, annonce sa maison d’édition ce dimanche. Pendant plus de 50 ans, il dessina les aventures de Valérian aux côtés de son scénariste et ami de toujours, Pierre Christin. En 1984, il est reçoit le Grand Prix du Festival d’Angoulême.

Valérian apparait pour la première fois en 1967 dans « Pilote »

Les aventures de Valérian, agent spatio-temporel sont publiées pour la première fois en 1967 dans le journal Pilote et éditée en album chez Dargaud à partir de 1970.

L’ouvrage L’Art de Mézières, paru en octobre 2021 chez son éditeur Dargaud, sur lequel Jean-Claude Mézières s’était particulièrement investi, a permis de mettre en lumière son œuvre d’une grande richesse. Jean-Claude fut aussi un grand voyageur et vécut même aux États-Unis où il fut cow-boy dans l’Utah.

Son premier dessin publié à l’âge de 12 ans

Précoce, doué et volontaire, Jean-Claude Mézières publie à l’âge de 12 ans son premier dessin très inspiré par les aventures de Tintin. « J’avais fait « mon Tintin à moi », sans aucune honte, et il traduisait mon amour spontané de la « Ligne claire ».

Durant les années 60, fasciné comme son ami Jean Giraud alias Moebius par les paysages de l’ouest américain. Sensible à l’environnement sans être militant, il aimait se reposer dans sa maison de l’Aveyron, en pleine nature… Son exigence, son énergie, sa forte personnalité, sa bienveillance, sa simplicité, sa joie de vivre, sa curiosité, faisaient de lui un être précieux et profondément attachant.

Valerian au cinéma

En 2017, Luc Besson adaptait sur grand écran les aventures de Valerian. Baptisé « Valerian et la Cité des mille planètes » est sorti en salles le 26 juillet 2017.  Ce fut l’occasion aux fans et aux autres de découvrir sur grand écran (et pourquoi pas en 3D) l’œuvre intemporelle et avant-gardiste de Pierre Christin et Jean-Claude Mézières, qui fêtèrent leur 50 ans de carrière cette année là.