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C’est en Angleterre, où le fantastique a toujours été un genre populaire, que les créatures et les monstres de la littérature du XIXe siècle vont renaître dans les années 1960, grâce à une firme cinématographique, la Hammer, qui en fera sa marque de fabrique.

Spécialisée dans les films à petit budget, la société de production Hammer Films imaginera en 1957 de ressusciter les monstres et créatures de ce que l’on appelle le fantastique gothique, en y ajoutant la couleur et une violence plus réaliste. Et c’est Terence Fisher qui sera l’artisan de ce renouveau. En 1957, son adaptation de Frankenstein, The Curse of Frankenstein, suivie du Cauchemar de Dracula l’année suivante, remportent un tel succès que l’on verra resurgir partout dans le monde diverses imitations qui contribueront à relancer la mode.

Un joyeux mélange libertaire et populaire

Avec les productions de la Hammer, c’est tout un XIXe siècle romantique, magique, occultiste qui ressuscite avec les romans de Mary Shelley et de Bram Stocker, d’Arthur Conan Doyle et de Robert Louis Stevenson.
« La Hammer Touch, c’est un joyeux mélange libertaire et populaire, adepte d’un fantastique sexué où l’hémoglobine coule à flot, et qui réunissait une secte de fervents amateurs autour d’une mythique salle parisienne, le Midi-Minuit. »

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