Ben Kingsley, l’acteur culte de Gandhi, se glisse maintenant dans la peau de Salvador Dalí avec le film baptisé « Dalíland »

Vingt-six ans après avoir réalisé « I Shot Andy Warhol », la cinéaste Mary Harron revient dans le monde de l’art des années 60/70 avec Dalíland. Dans ce biopic sur le célèbre artiste, le mariage non conventionnel de Salvador Dalí avec Gala, est le véritable sujet du film. Dalíland explore le surréaliste joué avec retenue et dignité par Ben Kingsley, tout en poussant doucement les projecteurs en direction de sa complexe épouse/muse Gala incarnée par Barbara Sukowa.

« Dalíland » a été projeté ce week-end durant la soirée de clôture du Festival international du film de Toronto. Le film s’ouvre en 1985, alors que James (Christopher Briney, « The Summer I Turned Pretty ») regarde l’apparition de Dalí dans le jeu télévisé « What’s My Line? ». L’histoire revient ensuite 10 ans plus tôt, lorsque James a abandonné l’école d’art et fait des courses pour un marchand. Il est chargé de remettre de l’argent à l’artiste avec la mise en garde qu’il doit gentiment refuser si la femme de Dalí lui fait une passe.

Selon le premiers retours, Ben Kingsley est vraiment formidable, incarnant la fantaisie, la vulnérabilité, le chaos et la puérilité du génie énigmatique espagnol. Barbara Sukowa tient sa place dans son rôle de Gala, femme patiente et manipulatrice, suscitant à la fois la haine et la sympathie. « C’est excitant de les voir s’affronter et rendre de manière crédible le dysfonctionnement et la codépendance dans la relation ».

Dalíland de Mary Harron n’a pas encore de date de sortie en France.