Cecilia Paredes est une artiste Péruvienne née à Lima, qui passe désormais son temps entre sa ville natale et Philadelphie aux États-Unis. Son oeuvre consiste dans une sorte de camouflage ou elle se fond dans le décor, en faisant une juxtaposition entre son corps et l’oeuvre d’art. Nous vous laissons juger par vous-mêmes.

« Je travaille sur le thème de construire ma propre identité »

Elle étudie l’art à l’université Catholique de Lima, à Cambridge, en Angleterre mais aussi à l’Académie des Beaux Arts de Rome. Elle termine ses études à l’Université de Calgary, au Canada. Pour chaque portrait, Cecilia accroche des tissus imprimés, avant de se mettre par-dessus avec sa peau teinte en fonction du tissu, tout comme ses vêtements. Seuls ses cheveux marquent une vraie dissociation avec le tissu. L’ensemble de son corps s’efface donc pour ne former qu’un avec l’œuvre.

A propos de son travail, elle déclare : « J’enveloppe, couvre, ou peins mon corps à partir du même modèle que le tissu, et je me représente dans le cadre de ce paysage, » explique-t-elle. « Par cet acte, je travaille sur le thème de construire ma propre identité avec mon entourage et la partie du monde où je vis et que j’estime que je peux appeler maison. Dans ma bio, je suis décrite comme nomade, ainsi peut-être que ceci est aussi un besoin de faire un processus de transfert constant. » L’oeuvre de Paredes est faite pour déséquilibrer le spectateur de par l’effacement de la limite entre le corps et l’oeuvre, le travail autour du réel dans la question de la présence de l’artiste.

Actuellement, Cecilia Paredes a une exposition personnelle au Musée d’Art  d’Amérique Latine (MOLAA) à Los Angeles jusqu’au 30 décembre 2018 et ouvrira une autre exposition personnelle au Musée de l’Université de Navarra (MUN) en Espagne le 27 mars 2019.

Vous pouvez retrouver le travail de l’artiste péruvienne sur sa page Facebook et son Instagram.