Le 9 novembre dernier, le journal Nord Littoral publiait dans un « Mur de la honte » les noms et prénoms des auteurs de commentaires haineux sur sa page Facebook.

Dans la même démarche, cette ONG brésilienne vient d’afficher les commentaires racistes issus de Twitter et Facebook sur des panneaux publicitaires géants. Cette opération baptisée « Racisme virtuel, conséquences réelles » de l’association afro-brésilienne Criola, est visible par les habitants de plusieurs grandes villes du pays dont Porto Alegre et Feira de Santana.

Jurema Werneck, la fondatrice de Criola, estime que trop de gens encore, les craignent, et diffusent donc sans retenue ce genre de propos : « Ces gens pensent qu’ils peuvent être tranquilles chez eux et écrire n’importe quoi sur Internet. Nous ne les laisserons pas faire. Ils ne peuvent pas nous échapper, nous les retrouverons. »

En allemagne, le journal BILD a aussi adopté la même action en octobre dernier alors que le pays était confronté à une vague de réfugiés sans précédents. Sur une double page, le journal allemand avait publié les commentaires, les noms de famille mais aussi les photos de profil non floutées et les lieux de résidence des personnes ainsi dénoncées.

Virtual-racism-real-consequences2« If she bathed, she didn’t get grimy. »

Virtual-racism-real-consequences« I arrived home smelling black people. » 

Virtual-racism-real-consequences3« GFY dirty nigga, I dunno u but I wash myself »

Virtual-racism-real-consequences4« A black girl called Maju. You can’t complain about prejudice. » 

Via Slate / racismovirtual.com.br