Cette addiction du 21ème siècle commence à passionner les photographes et artistes de la planète. Il y a quelques semaines, je vous présentais cette série d’illustrations ainsi que le travail de du photographe londonien Babycakes Romero avec son projet baptisé The death of conversation.

Avec le même message, voici aujourd’hui le travail du photographe Parisien Antoine Geiger qui s’interroge lui aussi sur ce monde hyper-connecté. SurFake nous présente des portraits d’inconnus litéralement aspirés par leur smartphone. « Par la technologie, l’humanité s’est éloignée de l’animal pour mieux se rapprocher de la plante.  la différence que l’homme est une plante mobile. On s’est enraciné dans notre modernité. »

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Antoine Geiger

Omniprésent : il est partout. Dans votre poche, votre voiture, votre appartement, votre rue. Omnipotent : il est votre meilleur compagnon, vous y mettez tous vos potes, vos bons sentiments et vos photos de vacances. Omniscient : véritable couteau suisse du 21e siècle, sans lui on est tous foutus. L’écran est devenu une véritable extension biologique, au quotidien. Par la technologie, l’humanité s’est éloignée de l’animal pour mieux se rapprocher de la plante. A la différence que l’homme est une plante mobile. On s’est enraciné dans notre modernité. De plus en plus dépendants de sources extérieurs d’énergies, on est reliés, connectés de partout. A force de mondialisation on fini par chercher nos racines. On branche notre mobile et nous voilà a nouveau greffer à notre cailloux. Malgré la sédentarisation des modes de vie occidentaux, subsiste le rêve d’un nomadisme effréné.