Pour des milliers d’enfants dans le monde, la guerre est toujours au programme. En effet… Mais pas celui qu’on apprend par cœur, plutôt celui qu’on subit la peur au ventre, avec son lot d’exactions et de tragédies quotidiennes.

Plus de 250 000 enfants sont non seulement exposés aux horreurs de la guerre, mais y participent eux-mêmes, manipulés ou enrôlés de force. Dans certaines régions d’Asie, d’Amérique du sud, d’Afrique ou du Moyen Orient, les Droits de l’Enfant sont quotidiennement bafoués, voire totalement annihilés. Comment peut-on, encore au XXIème siècle, accepter cette situation ? Alors que le terme « enfant-soldat » fait toujours débat, le fléau continue de se répandre et de ra- vager des communautés entières, s’attaquant aux fondements de la cellule familiale.

Avec la voix de Mathieu Kassovitz

Parce que cette cause demeure sous-représentée et méconnue, l’association Univerbal a décidé de la défendre haut et fort, en ce jour dédié aux enfants du monde entier. Pour que le « programme des enfants-soldats change », un appel aux dons et une campagne d’information sont lancés sur univerbal.org

FRANCHIR LE SANCTUAIRE DE L’ECOLE POUR MARQUER LES CONSCIENCES

L’éducation étant une composante majeure de l’enfance, la campagne d’Univerbal rappelle que les enfants-soldats sont des élèves « presque » comme les autres. A la différence près qu’on leur apprend… à faire la guerre. Cette communication apporte un nouvel éclairage sur le sujet en le rapprochant de notre environnement direct. Elle fait réfléchir et réagir l’opinion en introduisant des armes et des chefs de guerre dans notre école, ce sanctuaire supposé éthiquement inviolable.

Afin d’interpeler, les images mettent en perspective la vie pacifique des enfants occi- dentaux et l’existence meurtrie des enfants-soldats, suggérant sa violence de façon indirecte.

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