GENÈVEUn frontalier de l’agglomération annemassienne avait acheté cette pièce de collection 7500?euros via un site internet Brésilien spécialisé. Le maillot avait été porté par Trézéguet en finale de Coupe du Monde. Les douaniers français l’ont prise pour une contrefaçon.

C’était une pièce unique.

Certificat d’authenticité à l’appui. Ce maillot de football, flanqué du numéro 20, avait été porté par l’attaquant David Trezeguet lors de la finale de la Coupe du monde de 1998. Le 12 juillet, date mythique pour les supporters des Bleus, qui a vu la victoire de la France sur le Brésil.

Pour Olivier Demolis, un frontalier féru de football, cet objet unique devait être la pièce maîtresse de sa collection. Comme le révèle le Dauphiné Libéré, le Haut-Savoyard a finalement craqué. Après négociations avec le vendeur, il a commandé ledit maillot en échange de 3350?euros plus deux maillots de sa collection, d’une valeur de 4000?euros les deux.

Quittant le Brésil, le précieux paquet a ainsi traversé l’Atlantique jusqu’à la Balme-de-Sillingy (Haute-Savoie), où il arrive finalement le 16 novembre dernier. Seulement voilà, quand il vient récupérer son Graal, Olivier Demolis découvre que les douaniers français l’ont saisi le matin même.

Des coutures de mauvaise qualité…

Maillot original de 1998

Et quand il repasse pour le récupérer quelques heures plus tard, il apprend la triste nouvelle. Peu sensibles à la valeur sentimentale comme à la valeur tout court du maillot, les douaniers l’ont détruit. Sous prétexte que les coutures étaient de mauvaise qualité, les agents ont estimé qu’il s’agissait d’une contrefaçon et ont commis la bévue. Depuis, Olivier Demolis a pris un avocat et se bat pour obtenir réparation…

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