Une étude réalisée par Plan International UK a montré que 15% des filles avaient du mal à acheter des produits sanitaires au Royaume-Uni. En outre, l’étude a révélé que près de la moitié des filles âgées de 14 à 21 ans au Royaume-Uni sont gênées par leurs règles. Cette recherche a démontré que la pauvreté et la stigmatisation sont de véritables problèmes. Ainsi l’Écosse présente un projet de loi pour rendre les articles sanitaires gratuits dans tout le pays.
L’Écosse vient d’approuver la première étape du projet de loi qui rendrait les protections périodiques entièrement gratuites.
Le projet de loi sur les protections périodiques d’Écosse, présenté par Monica Lennon, a été voté pour la première fois. Si le projet de loi devient loi, le gouvernement devra prendre des mesures. En effet, il devra veiller à ce que les produits gratuits soient disponibles pour ceux qui en ont besoin. Le projet de loi devrait faire de l’Écosse le premier pays au monde à rendre les produits d’hygiène menstruelle gratuits.
« Pas une seule femme ne devrait avoir à vivre sans protections périodiques »
En moyenne, les protections périodiques coûtent environ 10 euros chaque mois. Ce qui les rend inabordables pour ceux qui vivent avec un revenu très faible.
« Ce ne sont pas des articles de luxe. Ils sont en effet essentiels et personne en Écosse ne devrait se passer de protections périodiques », a déclaré la députée écossaise Monica Lennon.
Certaines entreprises locales se sont également jointes à la cause. En effet, de nombreux pubs et restaurateurs fournissant gratuitement des produits sanitaires.
Plusieurs pays dans le monde luttent contre la pauvreté en rendant les articles sanitaires exonérés d’impôt. Cela comprend une douzaine d’États aux États-Unis et d’autres pays. Tels que la Colombie, le Kenya, la Malaisie, le Canada, l’Australie, l’Inde, l’Ouganda, le Nicaragua, la Jamaïque, le Nigéria, et le Liban.
Le Royaume-Uni n’a pas été en mesure de supprimer une taxe de 5% en raison des règles de l’Union européenne. Néanmoins, le gouvernement a fait don de la « taxe sur les tampons ». Pour soutenir les organisations féminines et les associations caritatives.