Dans quelques mois, un antidouleur à base de chanvre devrait être autorisé en Suisse. Un mieux pour des malades. Et une question de gros sous. La nouvelle est passée inaperçue en Suisse. Il y a deux semaines, la firme britannique GW Pharmaceuticals annonçait un partenariat avec Novartis. Pour ce mariage, le géant helvétique s’est engagé à payer 5 millions de dollars dans un premier temps. 28,75 millions par la suite. L’idée? GW cède à Novartis le droit de commercialiser dans certains pays l’un de ses produits, le Sativex, un spray à base de cannabis destiné principalement à soulager les personnes souffrant de sclérose en plaques. Et si Novartis est prêt à débourser autant, c’est que des marchés s’ouvrent. Dont la Suisse. «Actuellement, seuls les médicaments à base de THC synthétique sont autorisés en Suisse. La nouvelle mouture de la loi fédérale sur les stupéfiants permettra, avec l’autorisation de l’Institut suisse des produits thérapeutiques Swissmedic, la mise sur le marché de médicaments tirés directement de la plante, du chanvre», résume le neurologue Claude Vaney, spécialiste de la question et médecin responsable du secteur de réadaptation et de neurologie à la Clinique Bernoise Montana, à Crans-Montana. «Le plus plausible est que le premier médicament qui sera disponible sous ordonnance soit ce Sativex, déjà autorisé en Grande-Bretagne, en Espagne ou au Canada.» ©LeMatin.ch Suite de l’article.]]>