Dans le genre « je fais du graffiti sans laisser de trace», le graffiti lumineux passe presque inaperçu. Retour sur une pratique qui fait de plus en plus d’adeptes. Vous vous souvenez de l’encre sympathique ? Dans Qui veut la peau de Roger Rabbit ?, le testament du patron des studios où joue le lapin-acteur est écrit avec une encre qui apparaît et disparaît à la lumière. C’est peut-être de là qu’est venu l’inspiration de certains graffeurs qui depuis quelques temps utilisent des encres fluorescentes pour créer des œuvres qui ne se révèlent que dans l’obscurité. En témoigne cette vidéo postée récemment sur Fatcap.

A ne pas confondre avec le light-painting

A ne pas confondre avec le light-painting, le graffiti lumineux se pratique donc avec une encre fluorescente. Certaines peintures doivent être exposées à des rayons UV; mais d’autres se révèlent simplement dans l’obscurité. Dans les deux vidéos précédentes, les taggueurs utilisent des encres fluorescentes invisibles. Le contraste entre lumière et obscurité est alors maximal. A la lumière du jour, on ne voit rien. Dans l’obscurité, le lettrage jaillit du mur. Cependant il existe aussi des encres fluorescentes visibles. Autrement dit des bombes de peintures qui, utilisées en plein jour, produisent le même effet que n’importe quelle autre bombe. Seulement dans le noir, le dessin prend une autre dimension. Petit exemple en image. Texte : Sophia Aït Kaci ©fatcap.org

SESSION Vandal’Anartch’Ink from MOUARF- du PhotoGraff Collectif on Vimeo.

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