Découverte en avant-première lors de la dernière édition Serie Mania, Kim Kong est une série de trois épisodes de 52 minutes inspirée d’une histoire vraie. Celle d’un cinéaste sud-coréen enlevé et retenu en Corée du Nord pour réaliser plusieurs films de propagande pour le régime.

Réalisateur blasé et dépressif de films d’action à gros budget, Mathieu Stannis est kidnappé par un dictateur asiatique pour tourner l’adaptation (très) personnelle de « King Kong » que ce despote féru de cinéma a écrite lui-même. Dans un pays entièrement inféodé aux sautes d’humeur d’un « Commandeur » fou et sanguinaire, l’ambassadeur français fait mollement comprendre au prisonnier qu’il n’a d’autre choix que de s’exécuter. Les premiers jours de tournage sont catastrophiques, entre l’éternel sourire de Choi, délégué aux Arts visuels et plastiques chargé de superviser la « motivation » de la troupe, les aboiements d’une chef op aux allures de kapo ignorant tout du cadre et les grimaces patriotiques de la jeune première, Yu-Yu…

Toute ressemblance avec un dictateur existant ne serait pas totalement fortuit. Par ailleurs, hasard du calendrier, la série intervient à un moment où les tensions entre les États-Unis de Donald Trump, « présent » dans la série, et la Corée du Nord atteignent un niveau inégalé.

Kim Kong est à découvrir le 14 septembre prochain à 20h55 sur Arte.
Avec Jonathan Lambert, Frédéric Chau, Christophe Tek, Audrey Giacomini, Anthony Pho.