Faire un saut dans le passé : c’est qu’offre la photographe espagnole, Jacqueline Roberts, à travers ses clichés d’une finesse inouïe. Pour réaliser ces portraits, l’artiste s’est réapproprié une technique photographique inventée en 1851 en Angleterre, le collodion humide.

Le collodion humide

Un choix motivé par la volonté de redonner toutes leurs valeurs aux photographies personnelles, comme l’explique l’artiste : « Nous sommes au quotidien inondés d’images. Avant, les photographies représentaient pour beaucoup ce qu’ils avaient de plus précieux au monde. Lors d’un incendie, les personnes cherchaient avant tout à sauver leurs photos. Nous avons aujourd’hui perdu ce lien affectif ».

Le travail de Jacqueline Roberts est reconnu à travers le monde, et notamment au Victorian et Albert Museum à Londres en ayant rejoint la collection permanente du musée.