Tout le fleuron du casting campé dans Les Filles du docteur March s’est prêté au jeu. Emma Watson et Timothée Chalamet, pour ne citer qu’eux, sont passés devant l’appareil du photographe Wilson Webb pour un shooting promotionnel ultra-vintage. En effet, le style du rendu est celui des années 1800, soit l’époque où se déroule le dernier film de Greta Gerwig.

Un procédé datant de 1850

Pour obtenir son rendu, Wilson Webb s’est servi d’un procédé photographique dévoilé en 1850 : le collodion humide. Très en vogue durant la seconde moitié du XIXe siècle, il permettait d’obtenir des clichés d’une grande finesse pour l’époque.

Petite particularité : cette méthode rendait, à l’image, les couleurs chaudes dans des teintes sombres. Et les froides dans des nuances claires. Aussi les costumiers ont-ils eu un rôle de première importance créer ces compositions.

20 secondes de pose minimum

Evidemment, on est loin de la photo prise en une pression sur écran tactile. À l’époque, il fallait compter environ 40 minutes de préparation (séchage, vernissage…) pour chaque plaque photographique. Quant aux photographiés, ils devaient restés figés pendant de longues, longues, secondes pour que le résultat soit net. Voyez plutôt ce qu’en dit Wilson Webb :

« Les acteurs devaient rester immobiles […]. Cela prend de 10 à 20 secondes pour configurer la plaque photographique. Alors si quelqu’un bouge durant ce laps de temps, il fait rater la mise au point. »

À observer les clichés, il semble que les acteurs aient été plutôt à l’aise avec l’exercice. Il faut dire que ce sont des professionnels. Parmi eux, Louis Garrel (Mon RoiJ’accuse…), Florence Pugh (Midsommar) et l’une des actrices fétiches de David Lynch : Laura Dern.

Pour rappel, Les Filles du docteur March est une adaptation du roman Les Quatre Filles du docteur March paru en 1868. Lequel rapportait le quotidien de 4 soeurs de la classe moyenne américaine, sur fond de la guerre de Sécession.

Retrouvez ci-dessous la bande annonce du film paru en salle le 1er janvier :