L’apparition d’un nouveau coronavirus en Chine a conduit le pays à prendre des mesures draconiennes pour limiter le nombre d’infections. Ainsi, à Wuhan, où les autorités ont pour la première fois détecté le virus baptisé 2019-nCoV, les liens avec le monde extérieur ont été coupés. En conséquence, la métropole de 11 millions d’habitants est devenue une véritable ville fantôme.

Mise en quarantaine

Le 23 janvier, le régime a mis en place un rigoureux cordon sanitaire à Wuhan. En effet, pour contenir l’épidémie, le régime chinois a fermé les gares et aéroports de la ville. Il a également interdit la circulation motorisée, individuelle ou commune, avant de l’autoriser à nouveau.

La ville, léthargique, fonctionne au ralenti et de nombreux habitants restent cloîtrés chez eux par crainte d’être contaminés. Ceux qui mettent le pied dehors le font souvent équipés de masques, et doivent parfois passer par des tests de température à des points de contrôle routier.

Wuhan construit un hôpital en 10 jours

Pour pouvoir accueillir les malades sur place, Pékin a ordonné la construction expresse d’un nouvel hôpital aux abords de Wuhan. Ainsi, des centaines d’ouvriers se relaient sans interruption pour faire sortir de terre l’établissement. Ce dernier devrait abriter près de 1 000 lits pour 25 000 mètres carrés de surface.

L’objectif ? Que le bâtiment dont la construction a débuté le 24 janvier soit opérationnel dès début février. Une véritable course contre la montre pour répondre à la menace de l’épidémie.

À ce jour, les autorités chinoises ont compté sur leur sol 5 974 contaminations sur le sol chinois et 132 décès liés au 2019-nCoV.. Côté français, alors que les premiers ressortissants vont être expatriés de Wuhan, le ministère de la santé a confirmé un quatrième cas d’infection hier.