Chartres (Eure-et-Loir), elle décède des suites d’une intoxication alimentaire qui pourrait être liée à la prise d’un repas dans un kebab de la ville.
Le jour même du décès, la Direction générale de le concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a fermé l’établissement après un contrôlé diligenté par le parquet. Il a été fermé pour «des normes d’hygiène insuffisantes et de nombreuses anomalies», d’autant qu’il se trouve à proximité d’un lycée», a précisé Philippe Peyroux. Sa belle-soeur, qui elle aussi s’était plainte de maux de ventre, de nausées et de vomissements, avait partagé deux repas en commun avec la victime, dont l’un chez un ami et l’autre dans un kebab mercredi dernier, a précisé à l’AFP une source judiciaire.
Mort à la suite d’«une intoxication alimentaire»
«L’autopsie pratiquée mercredi après-midi sur le corps de la jeune fille a permis de déterminer que la victime avait subi un choc multi-viscéral et que le décès faisait suite à une intoxication alimentaire», a indiqué le procureur de la République de Chartres, Philippe Peyroux.
Des prélèvements ont été effectués dans le fast-food, mais aussi chez le particulier où les deux jeunes femmes avait déjeuné, afin de les comparer à ceux retrouvés dans le corps de la victime.
«Sur la base des éléments actuellement en notre possession, nous ne sommes pas en mesure d’établir un lien vérifié sur le plan médical et biologique entre le décès de la jeune femme et les conditions d’hygiène du restaurant», a affirmé le procureur de la République, qui attend le résultats des différents prélèvements.
«Si un lien était établi, je saisirais un juge d’instruction pour homicide involontaire», a ajouté M. Peyroux.