La plasticienne Pippa Dyrlaga, basée au Yorkshire, en Angleterre, transforme de simples feuilles de papier en oeuvres d’art inspirées de l’environnement terrestre. Grâce à sa méticuleuse technique de découpage, une flore émerge. Des animaux aussi, parfois. Et toujours avec un souci du détail qui relève du travail d’orfèvre.
Etangs et faune
C’est tout un panorama du vivant que dresse Pippa Dyrlaga à travers ses créations. En effet, on croise tantôt des lacs bordés d’arbres sur fond de paysage montagneux, tantôt des poissons nageants dans des eaux oubliées. Au menu également, des figures imaginaires, androïdes ou aimables spectres.
Le dénominateur commun de toutes ces oeuvres ? La finesse du découpage, et l’harmonie qui règne. Une harmonie qui peut d’ailleurs, parfois, faire songer à l’ambiance écolo de films d’animation nippons, dont ceux de Miyazaki (Princesse Mononoké…).
Une méthode exigeante
Pippa Dyrlaga s’est lancée dans l’art du découpage en 2010, un an avant d’obtenir son master en design. La technique ? Dessiner au verso d’une feuille les formes, puis les découper à l’aide d’un scalpel ou d’un couteau X acto.
À ses débuts, elle n’utilisait que du papier blanc. Mais depuis, les choses ont évolué. Elle applique désormais occasionnellement de la couleur sur ses oeuvres, ce qui permet de rehausser certains éléments des compositions.
Pour découvrir l’ensemble du travail de Pippa Dyrlaga, rendez-vous sur son site.
Et dans une toute autre ambiance, retrouvez ici les pliages horrifiques de JF Lemay.