Dans une interview au journal sportif « L’Équipe », le footballeur français Hatem Ben Harfa accuse le rappeur Abd al-Malik de l’avoir endoctriné et dirigé vers une « sorte de secte ».

« Si je parle de cette histoire aujourd’hui, c’est qu’elle ne me fait plus rien ». Hatem Ben Harfa se livre dans les colonnes du journal « L’Équipe » aujourd’hui. L’international français de 24 ans se confie sur « l’impulsivité qui a longtemps empoisonné sa vie » écrit le journal sportif.

« j’étais mal, j’étais à la recherche de bien-être »

Le footballeur parle de problème d’égo à un moment de sa carrière, et confie que la spiritualité l’a beaucoup aidé. Le journaliste Jérôme Cazadieu évoque alors une période de sa vie : « Vous étiez un peu perdu en 2007, par rapport à la religion. Vous aviez rencontré le chanteur Abd al-Malik et son manager, Fabien Coste, qui était devenu votre agent. C’était quelques mois avant votre transfert à Marseille en juillet 2008., » peut-on lire. « Il coupe », précise le journal. « Exactement, répond Ben Arfa. A cette époque, j’étais mal, j’étais à la recherche de bien-être. Je lisais beaucoup d’ouvrages sur le soufisme (un courant de l’islam, une doctrine prônant des pratiques ascètes et mystiques), de belles choses qui m’attiraient. Et comme Abd al-Malik s’y intéressait, je l’avais contacté. On s’était rencontrés mais très vite je suis rentré là-dedans. », développe le jeune homme.

« Je faisais partie d’un mouvement avec un chef spirituel, un cheikh »

« Dans quoi ? » lui demande le journaliste. « C’était un système comme dans une secte. Je faisais partie d’un mouvement avec un chef spirituel, un cheikh. », raconte Hatem Ben Harfa. « Ça s’est déroulé où ? » « Au Maroc. A Oujda. Quand je suis entré dans la salle de prières, ce maître, il fallait que je lui baise les pieds. C’était obligatoire. Heureusement, ce jour-là, mon égo m’a sauvé. Je ne pouvais pas accepter ça. », poursuit le footballeur. Suite de l’article sur chartsinfrance.net