On les appelle « les migrants ». Ils sont les enfants des guerres, des dictatures, des cataclysmes ou de la misère. Aujourd’hui, ceux qui ont fui l’Irak, l’Afghanistan, la Syrie, la Libye, l’Erythrée ou la Somalie constituent la plus grande vague de migration jamais vue depuis la deuxième guerre mondiale.
Dans son projet baptisé « The Vulnérabilité Series », Abdalla Al Omari, réfugié syrien, a imaginé les puissants dans la peau de déplacés. Basé aujourd’hui à Bruxelles, l’artiste souhaite nous rappeler que nous sommes tous des êtres humains vulnérables. « La vulnérabilité est un cadeau que nous devrions tous célébrer, personne n’est réellement tout-puissant » explique Abdalla. De Donald Trump à Angela Merkel, les toiles de l’artiste sont exposées en ce moment dans une galerie de Dubai.