Ce n’est pas une restauration à proprement parler, elle s’avère généralement aussi longue que minutieuse, mais cette transformation opérée par le marchand d’art britannique Philip Mould n’en est pas moins impressionnante.

En début de semaine, il a partagé la « réapparition » de cette toile jacobine du XVIIe siècle acquise lors d’une vente aux enchères à Londres sur Twitter. 200 ans de vernis y étaient apposés comme autant de couches de protection pour la prévenir des aléas du temps. Au fil des ans, il commence à jaunir, apportant une patine sur certaines toiles.

Mould semble utiliser un pinceau imbibé d’un solvant indéterminé, qu’il retire ensuite avec une sorte de coton-tige. Le tableau, une peinture à l’huile de 1618 représentant une jeune femme de 36 ans non identifiée, apparaît alors, mettant en lumière des couleurs vives et claires.

Cette réapparition a laissé sceptique nombre d’experts pour qui ce type de travail nécessite beaucoup de temps et d’agilité et non quelques minutes, en barbouillant un solvant sur une toile.

Quoi qu’il en soit, le résultat est bluffant. On ne peut pas en dire autant de toutes les restaurations