Vincent Peillon, ministre de l’éducation nationale, a lancé la campagne « Agir contre le harcèlement à l’École », aux côtés d’Éric Debarbieux, délégué ministériel chargé de la prévention et de la lutte contre les violences en milieu scolaire, et en présence des personnalités qui ont choisi de s’engager aux côtés du ministère dans cette campagne, Chimène Badi et Christophe Lemaitre. Chimène Badi, artiste, témoigne de son expérience d’ancienne élève victime de harcèlement. Victimes, témoins, équipes éducatives, parents, on peut tous agir contre le harcèlement. Pour savoir que faire et qui contacter, rendez-vous sur agircontreleharcelementalecole.gouv.fr ou appelez le 0808 807 010.

Une campagne assez sage

Cette nouvelle campagne française bien réalisée est sage, très lisse, propre. Quel impact ? Ces spots font-ils parler d’eux, et donc du harcèlement ? Pour ma part je préfère les campagnes plus fortes, quitte à bousculer. Un film dont on se souvient et qui permet d’en parler, de créer un débat.  

Le clip extrême d’Indochine

Je n’aimais pas trop l’extrême violence (la Crucifixion) du clip d’Indochine « College Boy » qui traite du même sujet. Mais il faut avouer qu’il lança un grand débat pendant quelques semaines. Je ne pense pas que dénoncer des faits graves avec une création « trop sage » fasse beaucoup avancer les choses. L’éternel débat de « Faut-il être choqué pour commencer à s’intéresser à un problème ? ». Devant une avalanche quotidienne de spots de prévention en tous genres, difficile de capter l’attention.  

Quand les anglais parlent du harcèlement :

En Angleterre, on ne prend jamais de gants, on y va, on montre, on dérange. Comme ce spot contre le harcèlement sur internet. Surement trop « violent » pour un public français, il y a peut-être un juste milieu à trouver.  ]]>