« L’ange est là », contient neuf morceaux du chanteur.
L’album posthume de Filip Nikolic, leader du boysband 2be3, est disponible sur Amazon et iTunes. « L’ange est là », contient neuf morceaux du chanteur, enregistrés dans le but de publier un disque solo. Désir aujourd’hui réalisé par les proches du défunt.
Disparu en septembre 2009, Filip Nikolic voit son premier album solo « L’ange est là », disponible sur Amazon et iTunes. Une volonté de ses proches, le leader des 2be3 préparait en effet ce disque juste avant de trouver la mort. L’opus fait donc suite au premier extrait « Qui prendra ta place ? », distribué sur les plateformes de téléchargement légal à peine deux semaines après son décès. Un disque cela dit, au visuel complètement raté, sans aucun caractère ; Filip Nikolic en regorgeait pourtant. Les droits du chanteur seraient bloqués sur un compte et reversés à sa fille Sasha, à sa majorité.
Perpétuer son souvenir
Si évidemment, la démarche de ses proches est une façon de lui rendre hommage, d’honorer son travail, et de perpétuer son souvenir, qu’en est-il de celle des ayant-droits qui, eux, percevront leurs bénéfices ? «Les ayant droits ne gagneront pas d’argent sur Filip, ils sont trop nombreux, et ce n’est pas la démarche. A 99 centimes, moins 20 % de TVA, moins la marge du distributeur, imaginez ce qu’il reste à partager en sept ! En accord avec sa famille, nous avons décidé de mettre un coup de pied pour faire réagir les maisons de disques et garder la maitrise du projet en prenant les requins de vitesse. Ce n’est aucunement une affaire d’argent. Je n’ai jamais pris un centime à Filip, sa famille peut en témoigner, et pourtant je l’ai défendu jusqu’au bout. Tous les droits, y compris ceux des ayant droits, seront bloqués sur un compte. Je me bats pour que les détenteurs des droits de production n’oublient pas que Filip vivant, il aurait perçu des droits d’interprète, qui doivent revenir à Sasha. Nous souhaitons simplement que cet album sorte, et qu’il ressemble à ce que nous voulions en faire.
Un album solo, pour un artiste exceptionnel. Qui était avant tout mon ami. Et que tous ses nouveaux « meilleurs amis » ont laissé mourir» nous confie Sylvain Moraillon. via]]>